Orianne MEZARD, d’Ad Hoc Intérim : « trouver le bon candidat pour le bon poste »

Ad Hoc Intérim est une agence d’emploi depuis 17 ans ; en d’autres termes, AD HOC intérim recrute des candidats en intérim ou en CDI pour des entreprises utilisatrices et les accompagne du recrutement à la fin de leur mission, et même après.  

Basée à Aix-en-Provence et à Lançon de Provence, composé d’une équipe de 6 collaborateurs, Ad Hoc Intérim travaillait historiquement et exclusivement dans le ferroviaire sur le territoire national ; puis s’est diversifiée depuis 3 ans dans tous les secteurs d’activité à l’exclusion de la santé et l’événementiel.

Nous avons rencontré Orianne MEZARD, sa directrice générale depuis 3 ans.

Qui sont les clients d’Ad Hoc Intérim ?


Nous travaillons aussi bien avec des TPE que des PME, qui ont des besoins de main-d’œuvre complémentaires que ce soit pour des missions de courte ou de longue durée. Nous travaillons dans la France entière pour l’activité ferroviaire et dans la région PACA pour toutes les autres activités. Nous recrutons toutes les catégories sociaux-professionnelles, de l’ouvrier au cadre supérieur, de la personne sans diplôme en insertion au bac+5 avec expérience.

Nous rencontrons des difficultés à pourvoir toutes les demandes, car la région atteint quasiment le taux de plein emploi. Les difficultés à recruter ne sont pas nouvelles, mais la tendance s’accentue : il est de plus en plus compliqué de trouver des candidats.

Quels sont les plus grands challenges dans votre métier ?


En premier lieu, je dirais que le premier challenge de notre métier est de trouver le bon candidat pour le bon client. Cela fait partie des valeurs d’Ad Hoc.

Pour cela, c’est indispensable de connaître l’entreprise utilisatrice ; et je refuse de travailler avec une entreprise que nous n’avons pas visitée et rencontrée, pour valider certaines valeurs en amont. Nous ne travaillons pas avec des sociétés qui ont des pratiques discriminatoires. Evidemment, certaines sélections sont justifiées par des motifs physiques évidents qui mettraient en difficulté le candidat ou la candidate.

Par ailleurs, nous nous assurons également que les conditions de travail sur site sont sécurisées, que l’entreprise utilisatrice a une politique de prévention des risques respectée et que le management est bienveillant.

Nous tenons à rencontrer les recruteurs pour travailler avec eux sur leur attente en matière de savoir-être et savoir-faire, et ainsi leur proposer le candidat le plus proche de leur besoin.
De manière générale, nous visons la qualité du recrutement et non la quantité de CV envoyés. L’objectif final est de placer les candidats sur le long terme.

Qu’est-ce qui vous motive le plus ?


Trouver le bon poste pour la bonne personne. J’aime cette phrase de Confucius : « Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour de ta vie ».

Je suis arrivée dans cette société il y a trois ans et je l’ai reprise en mai de cette année. J’arrivais du secteur bancaire, 20 ans de carrière et de bonheur. Un de mes clients n’était autre que l’ancien fondateur d’Ad Hoc Intérim, qui m’a proposé de prendre la direction de la société. Envie d’un nouveau challenge, et de plus d’humain, j’ai accepté.

Ad hoc Intérim est une société rentable, que j’ai modernisée depuis et fait évoluer vers de nouveaux secteurs d’activité. Tout cela avec le soutien de mon équipe, qui s’adapte sans cesse à nos changements.

Quelles évolutions constatez-vous dans le marché de l’emploi ?

De manière générale, avant, les recruteurs prenaient en compte le savoir-faire via le CV. Maintenant, le savoir-être est la priorité. Les entreprises sont prêtes à former des personnes qui n’ont pas forcément toutes les qualifications, mais respectent leurs valeurs : être ponctuel, respectueux de l’organisation, des règles de sécurité et du matériel, avoir une tenue correcte et porter les EPI si nécessaires, écrire un mail sans faute, etc…

Outre le temps consacré aux recruteurs par l’équipe AD HOC INTERIM, je prends personnellement le temps d’échanger avec les candidats, de parler de leurs points forts mais aussi de leurs axes d’amélioration. Notre relation est basée sur la transparence et le respect. Être une femme, et aussi une maman, m’aide parfois à désamorcer certaines situations.

L’autre évolution que j’observe est la tendance du marché de l’emploi clairement en faveur des candidats. Les candidats qui répondent aux critères des entreprises utilisatrices sont rares et aujourd’hui, les entreprises sont plus ouvertes à la négociation. C’est une bonne chose. C’est toujours une bonne initiative d’être dans le dialogue et de valoriser les salariés.  Vous pourrez demander aux permanents d’Ad Hoc Intérim, ils sont super productifs et en sont récompensés, tout comme Ad Hoc Intérim. Tout le monde est gagnant.

D’ailleurs, les salariés acceptent d’autant mieux les exigences de leur métier qu’ils ont reçu la reconnaissance qui leur était due auparavant.

Comment voyez-vous l’avenir d’Ad Hoc Intérim ?

La sécurité étant une de nos priorités, nous enclenchons la préparation de la norme MASE sur 2023 pour une certification en fin d’année. Cette norme nous permet aussi d’avancer vers les normes RSE, conformément à nos valeurs.

Nous prévoyons aussi d’agrandir l’équipe en 2023.

Nous continuerons également de promouvoir le sport, notamment en étant mécène auprès de la Fondation du sport français. Dans ce cadre, nous soutenons notamment Arnaud ASSOUMANI, athlète des Jeux paralympiques. C’est une personne admirable, brillante, et combative. Arnaud ASSOUMANI incarne nos valeurs. Nous sponsorisons aussi Christophe Llamas, champion du monde déca-triathlon (10 x triathlon, rien que ça), un battant.

J’aimerais aussi aider des artistes vivants par l’acquisition et l’exposition d’œuvre d’art.

Nous aimons aller au-delà de nos limites et relever des défis.

Enfin, pourquoi avoir choisi le centre Amadeus pour l’une de vos domiciliations ?

Je cherchais des bureaux sécurisés, avec une adresse facile d’accès, des parkings à proximité.

J’ai trouvé le centre d’affaire Amadeus. Et en plus, il dispose d’un accueil humain avec un suivi personnalisé. Je ne voulais pas seulement un bureau. Les services et la convivialité du centre Amadeus m’ont convaincue de rester.

Le quartier Sextius-Mirabeau : l’atout culturel et touristique d’Aix-en-Provence

Quartier sextius mirabeau png

Situé au cœur d’Aix-en-Provence, mais à la lisière du centre-ville, le centre d’affaires Amadeus, précisément localisé dans Les bureaux de l’Arche  depuis 1998, se trouve également  dans le quartier Sextius-Mirabeau.

La fontaine monumentale de la Rotonde édifiée en 1860, lieu emblématique de la ville, est  toute proche.

Le quartier Sextius-Mirabeau, (d’une surface d’environ 2km2 ), concentre des lieux de culture non moins emblématiques de la ville puisqu’ils contribuent à sa renommée sur le plan culturel  : la Cité du livre ou Bibliothèque Méjanes, le Pavillon  Noir, le Grand Théâtre de Provence, ou encore le conservatoire Darius Milhaud, ouvert en 2013 .

Le saviez-vous ?

Le nom du quartier Sextius-Mirabeau provient de Caius Sextius Calvinus (dates inconnues, IIe av. J.-C.) et d’Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau (1749-1791). Caius Sextius Calvinus est un consul romain qui, au cours de sa campagne de conquête jusqu’au Languedoc, fonda Aix-en-Provence en 122 av. J.-C. Il l’appela alors Aquæ Sextiæ en référence aux sources thermales situées à proximité de l’Oppidum d’Entremont. Honoré-Gabriel Riqueti de Mirabeau, ou Mirabeau, est un homme politique issu de la noblesse aixoise. Ce personnage haut en couleur, mais né avec des difformités physiques fut rapidement surnommé l’« Hercule de la liberté » lorsqu’il devint député. Il devint une figure de l’Assemblée Nationale et participa notamment à la rédaction de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen en 1789, ce qui lui valut une grande popularité.

Un lieu de culture, et plus encore

 

La cité du livre et la Bibliothèque Méjanes

Construit en 1989 dans une ancienne fabrique d’allumettes –d’où le nom de la rue se trouvant en face-, la   Cité du Livre  ou Bibliothèque Méjanes  parce qu’elle  héberge notamment la bibliothèque du marquis de Méjanes, un noble arlésien (1729-1786) ainsi qu’une cinémathèque. Aujourd’hui, ce lieu accueille de nombreuses manifestations culturelles.

Le Grand Théâtre de Provence

C’est une salle à la hauteur des ambitions que nourrissait la ville pour sa vie culturelle -1 400 places, 8 500 m2, une fosse pouvant accueillir jusqu’à 100 musiciens-. Danse, concerts de musique classique, théâtre, opéra… Le Grand Théâtre de Provence fait rayonner la culture en Provence depuis 2007.

Le Pavillon Noir-Ballet Preljocaj

Dédié à la danse sous toutes ses formes et conçu par Rudy Ricciotti  ( également Mucem Marseille ou Musée Jean Cocteau à Menton, etc…), le Pavillon Noir sort de terre en 2004. Doté d’un programme riche et haut en couleur de la danse contemporaine au théâtre dansant en passant par la danse urbaine, le Pavillon Noir accueille des compagnies du monde entier dans une salle de 378 places.

Le conservatoire Darius Milhaud

Musique baroque, concert-lecture, chorales, récitals, classique… Le conservatoire Darius Milhaud donne à voir la musique, mais aussi à la vivre puisqu’il est aussi un centre de formation aux métiers de l’art dramatique, de la danse et de la musique. Créé en 2013, il tranche avec son architecture radicale conçue par l’architecte Kengo Kuma et inspiré d’un origami.

L’office de Tourisme d’Aix et du Pays d’Aix

Certifié dès 1997 pour la qualité de son accueil, l’Office du Tourisme accueille et renseigne les voyageurs depuis 1969.

La gare routière

Du tourisme au voyage, il n’y a qu’un pas ! Inaugurée en 2014, la gare routière a été conçue par Jean-Marie Dutilleul. Celle-ci devait remplir plusieurs critères : être fonctionnelle, mais aussi allier performance énergétique et innovation. C’est ainsi que cette gare, qui permet de rejoindre le cœur d’Aix-en-Provence depuis la gare TGV, l’Aéroport, à Marseille et toutes les villes et villages du Pays d’Aix, est proche  du plus grand mur végétal de France et d’espaces d’attente aérés et design.

Et vous, que préférez-vous dans notre quartier ?